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«J'ai parcouru le monde»

Atlas anciens et relations de voyage

Du 27 février au 30 avril 2004, à la Bibliothèque municipale Carré d'Art
Nîmes, place de la Maison Carrée
Salle d'exposition niveau -1
Du mardi au samedi de 10 à 18 heures


L'Atlas ou méditations cosmographiques de la fabrique du monde par Gérard Mercator et le graveur Hondius. — Amsterdam, 1613. Cartes gravées et coloriées. © Bibliothèque municipale de Nîmes.

Depuis l'Antiquité, ce sont les voyageurs — marins ou aventuriers, savants, missionnaires ou diplomates — qui ont tracé la carte matérielle du monde et de la représentation mentale qui s'ensuit.

Les cartes les plus anciennes témoignent tout autant de l'imaginaire des civilisations que de leurs conceptions scientifiques; cependant, dès la fin du XVIe siècle, le Monde est conçu et représenté dans sa forme et ses proportions réelles.

L'Europe occidentale, grâce à la gravure et à l'imprimerie, devient un centre de confection et de diffusion de cartes des terres alors connues. Citons la Cosmographie de Sébastien Münster, éditée à Bâle vers 1550, l'Atlas de Gérard Mercator ici présenté dans une édition hollandaise de 1613, Le Théâtre du monde… de Guillaume et Jean Blaeu (1650), sans oublier ces relations de voyage que sont la Cosmographie du Levant d'André Thevet ou le Voyage autour du monde de Bougainville. Au fil des époques, les cartes ou atlas comme les relations de voyage auront ainsi dressé et parcouru la bibliothèque du monde en déchiffrant ses mystères.