Sommaire du numéro
N° 81 (1-2006)

Ombres et facettes des élections allemandes

Pierre Riqueta

UFR de Géographie, université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, Paris

Résumés  
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La géographie électorale allemande telle qu’elle apparaît à l’issue des élections législatives anticipées du 18 septembre 2005 présente un intérêt tout particulier. D’abord en raison des circonstances et d’un résultat ambigu, au point d’avoir laissé présager un moment de nouvelles élections. L’Allemagne connaît de très grandes difficultés économiques et sociales. Quinze ans après la réunification, la mise à niveau des «Nouveaux Länder» n’est toujours pas achevée: malgré de lourds investissements, les résultats sont décevants, le chômage y restant par exemple proche de 20%.

À ce fardeau majeur s’ajoutent les difficultés communes à la vieille Europe et connues en France, mais ici accentuées: le coût du travail et des prestations sociales dans le contexte de mondialisation et de délocalisations, aggravé par un fort vieillissement démographique, a conduit un gouvernement de gauche, alliant SPD et Verts, proche des salariés, à prendre des mesures que ceux-ci ont très mal accueillies. À preuve, le désaveu infligé lors des élections régionales dans le bastion ouvrier de Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Au pouvoir depuis sept ans par le jeu des élections de 1998 et de 2002, le chancelier Schröder a remis en jeu son mandat et fait avancer la date du scrutin fédéral.

Dans ce contexte économique très difficile, où l’opposition de droite se double du mécontentement de gauche, il est intéressant de confronter les votes émis aux situations régionales très contrastées d’un pays affecté par un double clivage: d’une part, des disparités Nord-Sud dans les anciens Länder entre un Nord héritier d’une structure industrielle ancienne (la Ruhr) et un Sud dynamique, particulièrement en Wurtemberg et en Bavière, et d’autre part ce contraste, beaucoup plus violent et toujours aussi fort, entre anciens et nouveaux Länder, au point d’y entretenir une spécificité politique, le parti PDS qui rassemble les anciens communistes de la RDA. La nouveauté des élections 2005 a été l’alliance du PDS de l’Est et des mécontents sur la gauche du SPD à l’Ouest dans une nouvelle formation, die Linke (La Gauche), dont le parti de Schröder se serait bien passé.

1a. Erststimme (Vote 1, uninominal):
résultats des principaux partis (%)

1b. Zweitstimme (Vote 2, scrutin de liste):
résultats des principaux partis (%)

Mais l’économie n’est pas seule à inspirer le choix des électeurs. Comment les mentalités collectives façonnées par l’histoire culturelle et religieuse de chaque région réagissent-elles face aux stratégies des appareils politiques du moment ? Car le jeu des acteurs est présentement assez animé. Il est d’abord complexe par le fait de la structure fédérale de l’Allemagne. La droite voit la Bavière cultiver sa différence, avec une CSU distincte de la CDU du reste du territoire allemand. Le poids économique et démographique de cet «État libre de Bavière», à majorité catholique, et son conservatisme affirmé confèrent au chef de la CSU une autorité particulière. Edmund Stoiber s’était d’ailleurs imposé en 2002 comme le candidat chancelier de l’ensemble de la CDU-CSU. Toutefois, en 2005, la CDU lui a préféré Angela Merkel, protestante et originaire de l’ex-RDA. Comment ici et là ont réagi les électeurs: fidélité, abstention, report sur d’autres formations ? Le petit parti libéral, FDP, est l’allié naturel de la CDU-CSU, lorsque la droite gouverne, mais il lui est arrivé de collaborer avec le SPD. De même les Verts s’associent plus volontiers au SPD mais d’autres coalitions ont pu être imaginées après les résultats ambigus et incertains du scrutin. Car la République fédérale n’a jamais connu que des systèmes d’alliance propres à réunir une majorité de gouvernement, aucun parti n’y parvenant seul. Rien d’étonnant à ce qu’aient été enregistrés cette année d’importants reports de voix.

Car il reste à rappeler les modalités du scrutin allemand. Les quelque 600 députés au Bundestag sont en effet élus dans les 299 circonscriptions (Wahlkreis) par la combinaison du vote uninominal et du scrutin proportionnel. Chaque électeur dispose de deux voix: par la première (Erststimme), il choisit un candidat député présenté par un parti; ainsi sont donc pourvus 299 sièges (fig. 1a); par la seconde (Zweitstimme), il vote pour une liste dont les membres seront élus à proportion des bulletins recueillis par chaque parti (fig. 1b). Ce choix est déterminant pour grossir les rangs des groupes parlementaires, et voter CDU-CSU ou voter SPD c’est choisir le candidat chancelier. La répartition proportionnelle au niveau fédéral impose quelques ajustements complexes et l’attribution de quelques sièges supplémentaires, ce qui explique au final le nombre de 614 députés (fig. 2). Le plus souvent l’électeur porte ses deux votes vers un même parti, mais le charisme d’un député local ou la défiance à son encontre, ou bien encore une stratégie relative au chancelier, ou tout autre calcul, peut faire diverger le choix. Or, si le recul du SPD, décrié pour ses mesures impopulaires, était attendu, la surprise est venue du résultat très médiocre de la CDU-CSU. L’écart de votes entre Erststimme et Zweitstimme recueillies est dès lors intéressant à observer.

2. Répartition des sièges au Bundestag.
Figuration officielle, dans l’ordre convenu des partis. L’horizon plus conforme disposerait Die Linke, SPD, Grüne, FDP, CDU, CSU.

Les bastions des grands partis (cartes 1 et 2)

Carte 1. Votes SPD

Carte 2. Votes CDU-CSU

Auparavant, il convient d’avoir en mémoire les tendances lourdes de la géographie électorale allemande et notamment la distribution des «bastions» (en allemand le Hochburg) des deux grands partis. Une carte construite par emprunt au Online-Atlas de l’Office statistique fédéral y contribue grandement; mettant en vis-à-vis les votes de liste SPD et CDU-CSU représentés dans les deux cas par quintiles, elle ne fait pas seulement de l’une le négatif de l’autre. Les seuils qui découlent de ce classement rappellent d’abord par leur relative similitude que l’avantage de la CDU-CSU est relativement mince, obligeant nolens volens à la présente «grande coalition». Des nuances apparaissent. Ainsi la Bavière se colore du bleu CSU le plus vif mais la Moyenne Franconie protestante autour de Nuremberg et la région de Hof se parent tout de même de rose sur l’autre carte. Retenons l’essentiel: l’Allemagne du Nord vote SPD, la CDU-CSU se réserve l’Allemagne du Sud, mais y ajoute aussi le Nord-Ouest, Ruhr exclue, et rivalise encore avec le SPD en Schleswig-Holstein.

Les plus solides bastions SPD sont en Basse-Saxe, en soutien à Gerhard Schröder, mais aussi dans la Ruhr, en Haute-Hesse autour de Kassel. La circonscription d’Aurich-Emden (55,9%) plante sur les rives de la mer du Nord un record lié pour partie à l’usine Volkswagen menacée, tandis que les Alpes de l’Ostallgäu ne tolèrent que 18,9%: on ne peut trouver meilleure illustration de l’opposition Nord-Sud. En ce qui concerne la CDU-CSU, la Bavière fait très forte impression, mais le Sud du Wurtemberg, le Hunsrück, très rural (cf. le film Heimat), la Westphalie et l’Emsland entre Osnabrück et les Pays-Bas sont autant de fervents partisans de la CDU. L’ex-RDA et Berlin restent tout entiers en demi-teinte sur ces deux cartes pour la bonne raison que la Linke-PDS s’y réserve de gros contingents souvent majoritaires (carte 3). Ce qui n’empêche pas la Saxe et le Brandebourg de s’opposer.

Les résultats de 2005 comparés à ceux de 2002 font apparaître un recul attendu et généralisé du SPD. Paradoxalement, c’est en Bavière que logent la plupart des 14 circonscriptions ayant maintenu ou accru leurs votes; la moitié des autres affichent un recul de 2,5 à 5% et 54 des pertes supérieures à 7,5%: l’ex-RDA et la Sarre, du fait des scores de la Linke de Gregor Gysi et d’Oskar Lafontaine. La CDU-CSU, quant à elle, a connu dans 38 cas des gains à vrai dire modestes (jamais supérieurs à 1,8%), elle a moins perdu que le SPD, mais beaucoup plus qu’attendu, et les 34 reculs de plus de 7,5% couvrent presque toute la Bavière. Éclatant paradoxe, ce bastion majeur affiche la plus nette tiédeur. Et le mot ne convient plus à Schwandorf près de la frontière tchèque quand la perte y atteint 14%.

Bref, un SPD en net recul mais peut-être moins qu’attendu, et pour la CDU-CSU un résultat médiocre et la trace d’un malaise évident, notamment chez la branche bavaroise.

La CDU-CSU boudée (carte 4)

L’écart de votes entre le mandat direct et le second bulletin représente le déni, pour une raison ou pour une autre, des listes CDU-CSU: pour cent voix données au candidat local des partis de l’Union (CDU ou CSU), combien en proportion ont manqué à leurs listes ? Cette érosion traduit simultanément l’attachement au parti et, par l’indifférence à renforcer les rangs de l’Union, le refus d’assurer le succès d’Angela Merkel. On laissera de côté le cas extrême de la 160e circonscription, celle de Dresde-1, où le déficit de la liste CDU a atteint 37%, car il ne relève pas de cette stratégie, bien au contraire, mais d’une situation très particulière (suite au décès d’une candidate, le scrutin se déroula quinze jours après en connaissance des résultats nationaux et le score y résulte de consignes adaptées aux péréquations de la Zweitliste). Mais on relève ailleurs un taux de 25%. À l’inverse, deux cas isolés, Fulda et Weiden, inscrivant des écarts de -9,5 et -4,5%, ont eu plus d’attrait pour les partis CDU et CSU que pour leur député local. Mais les moyennes traduisent bien un déficit pour les listes: il est de 15% pour la CDU des anciens Länder, de 10% pour la CSU bavaroise et de 12% en ex-RDA.

Carte 3. Le vote Die Linke

Carte 4. Le déni de la CDU-CSU

Divers essais ont invité à choisir une représentation par quintiles, bien qu’elle puisse paraître non respectée sur la carte. On gardera à l’esprit que les circonscriptions rurales, taillées à raison inverse de leur densité, étalent leurs couleurs, tandis que celles des villes s’y affichent en petit.

Le premier quintile (de couleur pourpre sur la carte) regroupe le plus net déni de l’Union et de sa candidate officielle à la chancellerie, Angela Merkel. Le cas spécial de Dresde-1 mis à part, il s’agit nettement des régions urbaines de l’Ouest et plus spécialement rhénanes. Hormis l’espace plus lâche entre Aix-la-Chapelle et Cologne qui reste médian (en beige), c’est toute la Rhénanie inférieure, entre Bonn et Duisbourg, entre Mönchen-Gladbach et le Pays de Berg qui boude. Le Wahlkreis 101-Rheinisch-Bergischer-Kreis affiche même le plus fort dédain avec un déficit record de 24,96%. Quand bien même la ville de Bonn se singularise par une petite touche jaune clair plus conformiste, c’est toute la région Rhin-Ruhr, centrée autour de Cologne, la patrie de Konrad Adenauer, le fondateur de la CDU, qui boude relativement la liste. Situation paradoxale ! Une nuance à relever: dans la partie orientale de la région industrielle Rhin-Ruhr, seul le Hochsauerland avec sa tache pourpre affiche le même comportement tandis que tout le reste de la Westphalie se modère et passe plutôt dans le second quintile (en orange). On pense bien sûr au clivage entre une Rhénanie catholique rétive et une Westphalie protestante plus fidèle, mais ce facteur n’est sans doute que second.

Car, au demeurant, les deux autres grandes régions à vouloir bouder les listes sont plutôt protestantes: la région Rhin-Main (Francfort) et la région de Stuttgart. C’est bien là encore le fait industriel et urbain qui joue en premier. La meilleure preuve en est le caractère commun de ces trois grandes taches pourpres sur la carte, ces trois grandes condensations régionales (Verdichtungsraum): elles rassemblent, en grand nombre, patrons de PME industrielles, activités tertiaires et professions libérales. Autant d’électeurs qui, même s’ils ont choisi un député CDU, ont donné leur seconde voix aux listes FDP. Les journalistes diraient que le parti libéral se love dans la «banane bleue», l’axe du Rhin. Enfin, autre confirmation de la dimension urbaine et industrielle du déni relatif du parti au regard du score du candidat, les rares témoins de cette attitude hors de l’écharpe rhénane sont (si l’on veut bien oublier que Flensburg à la frontière danoise se glisse dans le premier lot avec un déficit de 17,38 quand le seuil est à 16,97) les quartiers de Berlin-Ouest, les villes de Halle et de Braunschweig, et, seul cas en Bavière, celui d’Ingolstadt, la ville des automobiles Audi.

Un déni plus mesuré mais encore sensible affecte un second quintile (en orange) qui reste dans la même ligne que le premier et se niche sur la carte à proximité. C’est ainsi qu’en ex-RDA, la Saxe industrielle s’inscrit ici par opposition aux campagnes du Brandebourg et du Mecklembourg.

Le dernier quintile (en bleu) se concentre pour l’essentiel sur trois grandes régions: le Nord de l’ex-RDA, la Thuringe, enfin la Bavière profonde, c’est-à-dire hors Franconie et environs de Munich. Mais on conviendra bien vite qu’il s’agit de situations fort disparates. D’un côté, dans les Länder d’ex-RDA, où chômage et «Ostalgie» placent les votes PDS (die Linke) en tête, les électeurs CDU sont souvent minoritaires, donc plus convaincus, donc plus cohérents: ils n’ont pas dissocié leurs deux voix. Il est cependant piquant de relever, tout au Nord, l’exception de la circonscription de Stralsund-Rügen, celle d’Angela Merkel…

De l’autre côté, dans une Bavière conservatrice, sous la houlette d’Edmund Stoiber, la CSU règne en maître. La conviction s’y traduit aussi par la cohérence des deux votes. En ceci la carte reflète la puissance des traditions de cet État. Mais elle risquerait de masquer un fait nouveau et majeur: un puissant mécontentement d’une grande partie de ce même électorat conservateur. Le décalage restreint entre les deux voix n’en a été que l’une des formes d’expression. Du scrutin de 2002 à celui de 2005 le recul des votes conservateurs a été en Bavière le plus fort de tous: les listes CSU y ont perdu 19,0%, beaucoup plus que dans le reste de l’Allemagne: 7,0% pour la CDU de l’Ouest et 8,8% pour la CDU des nouveaux Länder. Bref, un vrai désaveu au profit soit de l’abstention, soit d’un FDP jusqu’alors quasi inexistant ici et qui a doublé sa mise, soit encore au profit du NPD. Il est clair qu’Angela Merkel, femme, protestante, «Ossi», championne fédérale de la CDU-CSU à la place de Stoiber, ne pouvait qu’être boudée par les Bavarois.

Un vote laissé dans l’ombre (carte 5)

Une autre façon de bouder le grand parti de droite, à raison de son programme ou de sa candidate, était encore de porter son vote vers l’extrême droite. Il faut ici regretter ouvertement que l’excellent programme de publication des résultats assuré par le Bundeswahlleiter (Commissaire Fédéral aux Élections), qui n’est autre que le Président de l’Office statistique fédéral, ait limité les tableaux principaux et surtout ses cartes aux seuls partis ayant réussi à envoyer des députés au Bundestag, c’est-à-dire ayant réuni plus de 5% des suffrages. Certes, il y avait plus d’une vingtaine de petites listes parfois fantaisistes et toutes sont réunies dans la colonne «Autres». Mais les deux formations rivales d’extrême droite ont ensemble totalisé 1 014 669 Zweitstimme: 266 101 pour les Republikaner et 748 568 pour le NPD. Rivales certes, mais le «Rep» Schönhuber, ancien SS, n’en a pas moins été au pied levé le remplaçant à Dresde-1 de la candidate du NPD décédée. Surtout, les résultats publiés ne soulignent en aucune façon les progrès des deux partis de 2002 à 2005: les Erststimme des deux partis réunis ont été multipliées par 4,6 passant, par généralisation des candidatures, de 159 156 à 896 455 et les Zweitstimme ont plus que doublé, de 495 903 à 1 014 669. Certes, ce ne sont là que 2,2% des suffrages, mais la progression est suffisante pour amener à rompre le silence observé.

Carte 5. Le vote d’extrême droite

D’où la carte, construite une fois de plus par quintiles, distribuant les circonscriptions selon qu’elles s’éloignent en plus ou en moins du score médian. Le brun foncé pour les extrêmes du premier quintile et le brun pour le second marquent les régions les plus ouvertes aux néo-nazis. Elles s’étendent principalement, le fait est connu, dans l’ex-RDA, en particulier en milieu rural comme l’est le Mecklembourg, mais aussi en Saxe. Le chômage, les désillusions et l’activisme de certains groupes font que le vote d’extrême droite dépasse les 5% dans douze circonscriptions, presque toutes en Saxe, dont celle de la «Suisse saxonne» qui détient le record avec 7,42% des Zweitstimme. Au Parlement régional, le Landestag de Saxe, siègent des députés NPD. Il y a un siècle, le royaume de Saxe, voué intensément aux industries textiles et mécaniques, était une patrie du socialisme. Mais le vieillissement des hommes et des structures, puis un régime communiste très mal vécu par ce terreau de PME ont laissé l’aigreur gagner toute la région.

Mais ce que la carte révèle, c’est que le chômage et les désillusions affectant l’ex-RDA ne sont pas les seuls fourriers de l’extrême droite. Celle-ci est fortement représentée en Bavière (un peu moins dans les grandes villes), en Wurtemberg et en Palatinat à courte distance de l’Alsace. Or il s’agit de régions parmi les moins concernées par les difficultés économiques. Il y a là un terreau ultra-conservateur qui estompe la frontière entre la droite classique et les nostalgiques à peine voilés du Troisième Reich. À l’inverse, tout le Nord-Ouest proche des Pays-Bas semble moins sensible aux thèmes de l’extrême droite, de même que les grandes villes.

Il n’en reste pas moins que ces élections brusquées, qui n’ont en rien clarifié une situation difficile, bien au contraire, ont par leurs résultats incertains entraîné une grande confusion dans la constitution du gouvernement et favorisé les manœuvres des ténors de la politique. L’ambiguïté des résultats et des pratiques observables traduit surtout l’intensité des antagonismes régionaux. La Bavière en particulier a manifesté de diverses manières la puissance de ses convictions et de ses ambitions, même contrariées, dans l’arène politique berlinoise.

Quelques livres récents

HUSSON Édouard (2005). Une autre Allemagne. Paris: Gallimard, 396 p., ISBN: 2-07-075666-1.

LAULAN Yves-Marie (2004). Allemagne. Chronique d’une mort annoncée. Paris: Francois-Xavier de GUIBERT, 218 p., ISBN: 2-86839-959-2.

MARTENS Stephan (2002). Allemagne, la nouvelle puissance européenne. Paris: Iris/PUF, coll. «Enjeux stratégiques», 202 p., ISBN: 2-913395-10-4.

Sur le clivage Nord/Sud, Protestants/Catholiques

TODD Emmanuel (1990). L’Invention de l’Europe. Paris: Seuil, coll. «L’Histoire immédiate», 537 p., ISBN: 2-02-028522-3.

Note

Toutes les cartes portent sur les suffrages exprimés. Les cartes 4 et 5 procèdent des calculs personnels de l’auteur. Pour les grandes villes de Berlin, Hambourg et Brême, divisées en plusieurs circonscriptions, des raisons techniques n’ont pas permis d’en reporter les résultats sur ces cartes, elles y apparaissent en blanc.

Pour en savoir plus

Sites francophones

  • pour une information sur la vie politique allemande: le site du CIRAC
  • celui de l’ambassade d’Allemagne en France
  • sur les résultats des élections

Sites allemands

pour une information sur la vie politique:

sur les résultats des élections: