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Comment je suis devenu Géomaticien
À travers douze récits de parcours professionnels (1), Françoise de Blomac nous invite à découvrir ce qu’est la Géomatique: «…une discipline toute neuve, née dans les années 1980, qui marie la géographie et l’informatique, pour aider à réfléchir sur les territoires» (p. 5). Ce métier, «toujours pas intégré dans les codes ROME (Répertoire Opérationnel des Métiers et des Emplois de l’ANPE)» (p. 13), reste marqué par une emprise forte des outils: SIG, télédétection, cartographie, statistique, etc., qui sont utilisés dans quasiment toutes les branches d’activités: transports, géomarketing, environnement, santé, urbanisme, aménagement… «À la croisée de nombreuses disciplines et techniques, cette nature hybride ne l’aide pas à se positionner d’où la grande hétérogénéité d’une discipline en train de se faire» (p. 13). Pour en savoir plus, il faut se lancer dans la lecture fort éclairante de ces parcours très différents: de l’autodidacte au polytechnicien, de formations multiples (géologue, géographe, aménageur, agronome…), avec des perspectives professionnelles toujours très ouvertes aujourd’hui (chercheur, professeur d’université, directeur d’entreprise ou de laboratoire, responsable SIG de collectivité territoriale, chargé de mission, etc.). On peut regretter toutefois que les formations évoquées (p. 216-217, en Master notamment) soient surtout parisiennes (alors qu’il en existe une dizaine actuellement sur le territoire) et que la description des métiers ne rende pas compte de tous les niveaux hiérarchiques auxquels il est possible d’exercer ces compétences (technicien, ingénieur…). Jean-Paul Bord 1-BLOMAC F. de, dir. (2009). Comment je suis devenu géomaticien. Paris: Le Cavalier Bleu, 220 p. ISBN: 978-2-84670-248-5 |
