L’oued Tamanrasset traverse la ville d’Est en Ouest. L’oued est à sec presque toute l’année hormis quelques crues, parfois violentes. Il est très peu aménagé et forme une sorte de no man’s land, un immense terrain vague sablonneux qui sert la plupart du temps de lieu de stationnement pour les camions. Jusqu’aux années 2000, les habitants, les chameaux et les chèvres empruntaient le lit à sec de l’oued pour passer d’une rive à l’autre. Aujourd’hui, la circulation des hommes, des bêtes et des marchandises s’effectue dans la partie ouest de la ville sur un pont récemment construit (fig. 2a et 2b) afin de relier les extensions urbaines récentes d’«Hassi Lalla», «Gataa el Oued bas», «Tahaggart» et «Hay Safsaf». Les camions l’empruntent en entrant à Tamanrasset, quittant alors la RN1, dite «la transsaharienne», qui relie le nord de l’Algérie à Ain Guezzam, à la frontière avec le Niger, afin de contourner les quartiers centraux de l’agglomération.
2. Le pont de l’oued Tamanrasset (source: Google Earth) |
2a. Période de construction (2001) |
2b. Après l’ouverture (2006) |
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