Les recensements officiels de la population sud-africaine ont été réalisés par les organismes publics successifs prédécesseurs de l’actuel Statistics South Africa. Des recensements généraux ont été menés pour les années 1904 (données par districts et provinces et non par localités), 1911, 1921, 1936, 1951, 1960, 1970, 1980, 1985, 1991, 1996, 2001, 2011 (non encore publié).
Les données de trois recensements n’ont pas été intégrées dans la base géoréférencée. Ceci pour des raisons de fiabilité des données (1985), de lacunes (1904 et 1985) ou de difficultés dans la traçabilité longitudinale des localités utilisées (1996). Les neuf recensements retenus, avec des périodes intercensitaires d’environ 10 ans, permettent un suivi longitudinal des localités, des agglomérations et des districts au fur et à mesure de leurs apparitions et de leurs éventuelles partitions. Lorsque les chiffres de population étaient disponibles selon deux modes d’énumération, de jure et de facto, c’est le mode de facto, plus proche de la population effective, qui a été préféré.
Pour les noms des localités, l’année de leur création et celle d’obtention d’un éventuel statut de gouvernement local la source principale est Raper (2004).
Sources complémentaires pour les homelands
Pour l’année 1991, les données concernant les homelands dits indépendants TBVC (Transkei, Bophuthatswana, Venda, Ciskei) proviennent des recensements qui y ont été menés sous supervision sud-africaine. Ils présentent pour la première fois des énumérations, plus ou moins détaillées selon les homelands, de la population rurale par villages et townships. En complément, plusieurs études (Graaff, 1986 ; HRC, 1992 ; McCarthy, Bernstein, 1998) et des rapports réalisés par Statistics South Africa, the South African Institute of Race Relations et l’Urban Foundation ont été utilisés pour l’identification des agglomérations urbaines morphologiques et fonctionnelles dans les bantoustans. |