Une des façons classiques d’étudier les relations interterritoriales est d’utiliser une cartographie des données de flux. On peut mettre en évidence les hiérarchies de lieux, identifier une organisation polycentrique, les capacités d’attraction des centres, donc toute une série de facteurs d’équilibre territorial. Les données de l’EIEL permettent de traiter ces éléments, avec des flux origine-destination, par exemple pour les services auxquels la population a recours en dehors de sa municipalité de résidence.
- Si une municipalité est « émettrice » de flux dans une seule direction : sa population doit aller chercher dans une autre localité un service particulier qui n’existe pas localement (services médicaux spécialisés, organismes de protection civile, services de lutte contre le feu). On considère que toute la population est confrontée à la même situation et va au même endroit, bien qu’on n’ait pas de données suffisamment détaillées pour le confirmer.
- Si la population d’une municipalité a recours à des services localisés dans plusieurs communes, nous utilisons la convention suivante: les flux depuis la commune d’origine sont proportionnels à la taille de la population des communes de destination.
La cartographie réalisée prend utilise ce mode de calcul des flux, avec des épaisseurs de trait proportionnelles au volume de population concerné.
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