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Atlas en ligne des résultats des élections au Bundestag de 2005
Cet Atlas en ligne est la présentation officielle, sur le site du Commissaire Fédéral aux Élections, des résultats des élections législatives allemandes de 2005. La technologie utilisée est celle des cartes interactives au format SVG déjà présentée dans la revue(1). Données disponibles Les informations disponibles sont, pour chaque district électoral:
En cliquant sur un district électoral de la carte, on obtient une nouvelle fenêtre contenant le tableau détaillé des résultats, pour les deux tours de l’élection et toutes les listes présentes. Fonctionnalités de l’outil L’Atlas interactif consiste en une fenêtre présentant, à gauche, le fond de carte des districts électoraux allemands et, à droite, les éléments d’interface utilisateur permettant de choisir la variable à représenter et d’affiner la représentation (zoom sur la carte, méthode de discrétisation, nombre de classes), ainsi que l’affichage d’informations correspondant au district électoral survolé par la souris sur la carte: valeurs des variables cartographiées et histogramme de la répartition des votes de l’élection 2005. L’utilisateur peut ainsi facilement choisir la variable à représenter, classée thématiquement, et explorer la carte de sa répartition. Quelques commentaires méthodologiques sur la cartographie Cet outil est d’une grande fluidité d’utilisation, la cartographie est instantanée et l’affichage des informations, au survol par la souris, immédiat. Le souci d’objectivité quant à la représentation cartographique va même jusqu’à proposer une discrétisation manuelle, avec choix des bornes. Mais la discrétisation proposée par défaut, la méthode des quantiles, n’est pas la plus appropriée à une analyse spatiale exploratoire, de découverte, elle est plutôt indiquée pour aider à la comparaison de phénomènes. Le type de carte est toujours le même: des choroplèthes. Il semble que ce soit dû à un impératif technique, car des variables qui seraient préférentiellement analysables en valeurs absolues sont ramenées en proportions, généralement pour mille habitants. La perception des volumes est donc plus difficile (par exemple la population totale est exprimée en points d’écart à la moyenne nationale plutôt qu’en masse). Deux points de détail: les légendes sont présentées à l’anglo-saxonne (valeurs élevées en bas), et il manque une échelle graphique. Laurent Jégou Notes 1. Voir notamment dans la rubrique "Guides" la notice publiée en 2005 et dans l'article publié en 2004 sur la population russe, la description de ce format. |