Sommaire du numéro
N° 83 (3-2006)

L'archéologue et la carte

Xavier Rodier

En France, les rapports entre l'archéologue et la carte sont multiples mais ils peuvent être abordés selon deux approches. La première concerne le lien entre l'archéologie et la cartographie ou plutôt l'emploi et la production des cartes par les archéologues. La seconde concerne la place faite à l'espace dans les études archéologiques.

Il existe un lien tellement étroit entre archéologie et espace que les données archéologiques sont spatialisées par nature. On peut d'ailleurs s'interroger sur l'expression souvent employée d'«archéologie spatiale». Sur le terrain, la première tâche de l'archéologue est de situer ses découvertes dans l'espace. Quelle pourrait être une archéologie non spatiale? Comment travailler sur les sociétés du passé sans prendre en compte l'espace dans lequel elles se sont développées? L'espace qu'elles ont produit?

Pour autant, l'intérêt des archéologues pour les travaux des géographes ne va pas toujours de soi. Comme sans doute dans chaque discipline, les archéologues sont convaincus de la très forte spécificité de leurs données et estiment, de ce fait, que les outils valables pour d'autres ne sont pas pertinents pour eux. C'est sans doute parfois un moyen d'éluder la question du traitement des données. Les arguments évoqués pour démontrer la spécificité des données archéologiques consistent à les qualifier d'incomplètes, d'hétérogènes et de discontinues. Or cela n'est certainement pas exclusif des données archéologiques. En revanche, la vraie spécificité des problématiques archéologiques est la longue durée. Des programmes de recherches récents en archéologie portant sur les dynamiques spatiales sont la démonstration d'un changement de perspective. La prise en compte du temps ne porte plus seulement sur les successions ou les évolutions mais sur les transformations, les mutations, les héritages, les trajectoires.

Bien entendu ce ne sont ni les lecteurs de Mappemonde ni les auteurs contribuant à ce dossier qu'il faut convaincre de l'intérêt pour les archéologues d'aller chercher chez les géographes les concepts et les outils nécessaires à leurs recherches lorsqu'ils s'intéressent à l'espace. Les archéologues ont d'ailleurs publié dans Mappemonde dès 1987 (voir liste en fin d'article).

La localisation dans l'espace

La cartographie traditionnelle en archéologie recouvre trois sortes d'échelles de représentation: celles couvertes par les relevés et plans de fouilles, celles de la ville ou de quelques communes rurales (oscillant entre l'échelle cadastrale et celle de la carte topographique) et enfin celles de la répartition des sites pour une période ou un type d'objet qui donnent lieux à des «cartes à pois» (Buchsenschutz, Gandini, Maussion, 2004). Les premières sont directement issues de l'enregistrement des données sur le terrain et constituent une grande part des archives de fouilles. Les deuxièmes sont constituées par le regroupement des entités archéologiquement interprétées dans un espace cohérent (ville, terroir). Il s'agit, pour l'essentiel, des cartes de topographie historique. Les dernières représentent l'utilisation de la carte en archéologie: cartes de localisation, d'inventaire, de répartition thématique.

L'obsession de la précision

Le changement d'échelle de représentation est assez bien maîtrisé par l'archéologue. En effet, la publication archéologique des résultats d'une fouille commence traditionnellement par une carte de localisation dans le pays, puis dans la région ou le département, ensuite viennent la carte topographique ou le plan cadastral, pour arriver enfin au plan général de la fouille. On passe donc allègrement du 1/20 000 000, pour localiser par un point l'emplacement du site archéologique sur une carte de France, au 1/500, pour présenter un plan général de la fouille. Par la suite, on se concentre sur des plans de structure entre le 1/100 et le 1/50, dont l'archéologue n'est jamais vraiment satisfait, car ils rendent mal les détails qu'il a méticuleusement relevés sur le terrain au 1/20, 1/10 ou 1/5, voire à l'échelle 1 en dessinant au marqueur sur des grands films plastiques réduits par la suite (le défi de la carte au 1/1 ne fait pas peur à l'archéologue!).

Le cas «ville»

L'archéologie urbaine, quand il ne s'agit pas de sa pratique en ville mais de travaux dont l'objet est la ville dans le temps, tient une place particulière dans la manière de considérer l'espace. Posée en Grande-Bretagne dès le début des année 1970 (Heighway, 1972; Biddle, Hudson, Heighway, 1973), la question fait, en France, régulièrement l'objet d'états des lieux (Galinié, 1979; Archéologie urbaine, 1982; Garmy, 1994; Dufaÿ, 2001). Les axes de recherche portent sur l'évaluation du potentiel archéologique, la topographie historique, la morphologie parcellaire selon deux points de vue: les enquêtes nationales ou régionales sur les hiérarchies et les réseaux, d'une part, et les travaux monographiques, d'autre part. Dans l'étude archéologique de la ville c'est l'espace qui prime, il est érigé à la fois comme source et comme objet de recherche avec «pour objectif de comprendre et d'expliquer le fonctionnement et la fabrique de l'espace urbain» (Galinié, 2000).

Cependant, ce point de vue, qui place l'espace au centre de la recherche, est le plus souvent délaissé dans les travaux sur les villes au profit de la constitution d'inventaires gestionnaires de plus en plus détaillés.

Le mythe de la carte archéologique

La carte archéologique est un peu à l'archéologue ce qu'est au cartographe la carte de l'empire de Borges (ou de Lewis Carroll, voir à ce sujet Palsky, 1999): un objet par définition irréalisable. En effet, comme l'écrivent les auteurs d'un encart sur l'Inventaire archéologique national, dans la réédition récente d'un manuel sur la prospection archéologique (Fromentin, Lauzanne, Ropars, 2006), «l'inventaire archéologique est un état des connaissances en permanente évolution» et «nos inventaires sont par nature des catalogues incomplets». Mais, faisant preuve de beaucoup d'abnégation, l'archéologue s'est attelé à cette tâche avec acharnement et l'État en a fait une mission prioritaire. La carte archéologique nationale (Fromentin, Lauzanne, Ropars, 2006; pour l'historique de la carte archéologique, voir Buchsenschutz, Gandini, Maussion, 2004), organisée et gérée par les services du ministère de la Culture, est constituée d'une base de données liée à un SIG appelé Patriarche (PATRImoine ARCHEologique).

Toutes les cartes archéologiques sont par nature une représentation de l'état des connaissances à un moment donné. À ce titre, on leur reproche souvent d'être des cartes des chercheurs plutôt que des sites. On pourrait, en effet, facilement démontrer que les sites archéologiques sont principalement répartis le long des tracés autoroutiers ou ferroviaires (voir «l'image du mois»). Cependant, d'une part les inventaires sont de plus en plus précis, tant quantitativement que qualitativement, et d'autre part les études tiennent compte de ce biais. En outre, cet argument a trop souvent été un frein aux études sur les dynamiques de peuplement ou un prétexte pour les dévaloriser.

Il est bien entendu que l'inventaire des sites archéologiques est le préalable à toute étude sur les dynamiques de l'occupation du sol dans la longue durée. Les programmes archéologiques portant sur ce sujet (Durand-Dastès et al., 1998; Van der Leeuw, Favory, Fiches, 2003; Batardy et al., 2001) sont fondés sur des inventaires détaillés issus de la carte archéologique nationale puis largement complétés par des programmes de prospection systématique. Pour autant, la carte archéologique constitue l'inventaire patrimonial des sites archéologiques connus au fur et à mesure de leur découverte mais ne peut pas répondre aux questions spécifiques de tel ou tel programme de recherche.

Les cartes sources

L'utilisation des cartes prend un autre sens lorsqu'elles deviennent elles-mêmes une source d'information. C'est le cas dans les études morphologiques du parcellaire rural ou urbain (Chouquer, 1987; Gauthiez, Zadora-Rio, Galinié, 2003).

Les documents anciens sont le plus souvent utilisés de manière régressive. Les plans terriers, les plans cadastraux, les cartes anciennes sont autant de sources qui, bien que produites à des fins différentes, livrent des informations sur l'occupation du sol (Brunel, Guyotjeannin, Moriceau, 2001). Le colloque de l'Association des archivistes français en 2005 s'intitulait Représenter le territoire: archives et nouvelles technologies, du plan terrier au SIG, et en 2006, le numéro 44 de la revue Le Médiéviste et l'Ordinateur, qui porte sur les SIG, propose plusieurs articles illustrant l'utilisation de terriers et de cadastres anciens (Jarry, Ogier, 2006; Leturcq, 2006; Poirier, 2006).

Analyse spatiale et SIG

Actuellement, la pratique de l'analyse spatiale en archéologie est indissociable du développement de l'utilisation des SIG depuis une dizaine d'années. Deux publications récentes font état des principaux résultats à ce sujet. Il s'agit d'un numéro thématique de la revue Histoire & Mesure intitulé «Système d'information géographique, archéologie et histoire» (Histoire & Mesure, 2004) et des actes des Rencontres d'Antibes de 2004, Temps et espace de l'homme en société, analyse et modèles spatiaux en archéologie (Berger et al., 2005). Bien que ce phénomène suscite des apports incontestables, il s'apparente également à un effet de mode face auquel les principaux acteurs de ce mouvement ne cessent de mettre en garde (Barge et al., 2004; réseau ISA). En effet, l'accès à de puissants outils de calcul, facilité par leur disponibilité en micro-informatique avec des interfaces identiques aux logiciels bureautiques courants, donne parfois des résultats qui ne peuvent être produits que par des traitements manifestement incontrôlés. Leur usage ne constitue un progrès que lorsqu'il est maîtrisé, c'est-à-dire quand les fondements des outils utilisés sont compris et qu'il ne s'agit pas d'utilisation «presse-bouton». Ce constat n'est pas spécifique à l'archéologie et des mises en garde on déjà été exprimées par des géographes qui ont fait cette expérience bien avant les archéologues (Cauvin, Rimbert, 1976, p. 165; Rimbert, 1989)

Ce développement de l'utilisation des outils ne constitue d'ailleurs pas un renouvellement des méthodes d'analyse spatiale mises en place, en archéologie, pour l'essentiel à la fin des années 1970 (Clark, 1977; Hodder, Orton, 1976) et bien entendu fondées sur les travaux des géographes (Haggett, 1973). En revanche, il semble maintenant admis que le recours raisonné aux outils SIG pour le traitement des données archéologiques permet, ou impose, une meilleure structuration des systèmes d'information et peut amener à un renouvellement des problématiques (Barge et al., 2004).

Le développement de l'archéologie préventive, d'une part, et de l'archéologie environnementale, d'autre part, a également contribué à l'accroissement de la modélisation spatiale en archéologie en particulier comme outil de simulation (predictive modeling). La construction de modèles de prévision et les relations société/environnement constituent des volets importants des actes des Rencontres d'Antibes (Berger, Bertoncello, Braemer et al., 2005).

L'utilisation des SIG ne constitue pas pour autant le seul outil de représentation spatiale ou de modélisation des archéologues.

La conception de l'espace par les archéologues relève, le plus souvent, de la notion d'«espace support» (Pumain, 1993, p. 137-139) sur lequel sont organisées les activités humaines. L'étude des sociétés dans la longue durée semble engendrer de fait la primauté du temps sur l'espace. Néanmoins, l'ambition est bien d'étudier les processus de production d'espace, les dynamiques spatio-temporelles, les trajectoires. Il est donc nécessaire d'envisager une conception relative de l'espace intégrant le temps (Pumain, 1993, p. 155-156).

Un certain nombre d'expériences ont montré qu'un travail interdisciplinaire entre archéologues et géographes permet de proposer des modèles tenant compte des propriétés spatiales des objets archéologiques étudiés. Les modélisations mises en œuvre peuvent être graphiques (Dufaÿ, 2002; Boissavit-Camus et al., 2005) ou quantitatives (Durand-Dastès et al., 1998; Van der Leeuw et al., 2003; Garmy et al., 2005). Dans ce cas, les modèles spatiaux sont le plus souvent utilisés pour l'étude des réseaux de peuplement, des échanges, de construction des territoires.

L'archéologie en cartes

Les contributions proposées dans ce dossier relèvent de tous les aspects évoqués ci-dessus et couvrent toute l'amplitude des champs spatiaux et temporels de l'archéologie. Les échelles spatiales varient de celle du relevé de fouille, avec l'expérience d'archéologie immédiate (O. Cotté et al.), à celle de l'Europe (O. Buchsenschutz; P.-Y. Demars). Le pas des échelles de temps varie lui aussi du quart de siècle à plusieurs milliers d'année (Michel Rasse et Éric Boëda), avec une fourchette allant de - 100 000 ans à aujourd'hui (O. Cotté et al.). Les représentations employées font appel aux cartes de répartition (O. Buchsenschutz; P.-Y. Demars), aux modèles graphiques avec la chrono-chorématique (X. Rodier et H. Galinié), aux interactions spatiales avec le modèle gravitaire (L. Nuninger et al.), aux transformations cartographiques (C. Mordant et L. Saligny).

Quelles que soient les modélisations spatiales mises en œuvre, chaque article illustre l'exploitation d'un traitement de données archéologiques enregistrées lors de fouilles de quelques dizaines à quelques centaines de mètres carrés.

La contribution de Michel Rasse et Éric Boëda décrit pour la préhistoire, à partir du site d'Umm el Tlel, le processus qui permet de passer de la découverte des artefacts à l'analyse de l'espace de la société qui les a produits en tenant compte de toutes les autres sources disponibles. Pour d'autres périodes et en d'autres lieux, l'article collectif coordonné par Laure Nuninger et Lena Sanders illustre, à partir de trois expériences, la modélisation des réseaux d'habitat, fondée sur l'utilisation du modèle gravitaire. Ce sont ici les questions d'interactions, de polarisation, de hiérarchisation des habitats qui sont posées. Dans l'étude de l'évolution de la ville de Tours, Xavier Rodier et Henri Galinié, proposent, à l'aide de la modélisation chorématique, d'aborder les questions de transformation et de trajectoire spatio-temporelle.

L'utilisation d'un outil de transformation cartographique permet à Claude Mordant et Laure Saligny de mettre en œuvre des données mal localisées pour étudier l'évolution de la circulation des objets métalliques à l'âge du Bronze. En élargissant le champ de vision, Olivier Buchsenschutz démontre, pour l'âge du Fer, l'apport de la cartographie et de l'analyse spatiale à la délimitation des groupes culturels.

L'article de Pierre-Yves Demars illustre la mise en œuvre d'un inventaire des sites du Paléolithique à l'échelle européenne pour l'analyse croisée des évolutions de l'occupation humaine et des fluctuations climatiques.

Enfin, l'expérience d'archéologie immédiate inventée et réalisée par Olivier Cotté, Mélanie Fondrillon, Nicolas Poirier et Frédéric Poupon, constitue un exercice de style méthodologique qui souligne la nécessité d'un certain recul dans l'interprétation des données archéologiques.

La réunion de ces articles, à l'occasion de l'ouverture du dossier «L'archéologie en cartes», met en évidence les écueils et les enjeux associés à la chaîne d'inférence de l'archéologue pour passer de l'objet archéologique aux dynamiques spatio-temporelles des sociétés du passé.

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Articles dans les anciens numéros de Mappemonde

2005/4 - 80

Bénédicte QUILLIEC, «Échanges et circulation des techniques en Europe atlantique à l'âge du Bronze: une modélisation à partir des données archéologiques recueillies sur les épées».

2004/4 - 76

Hélène NOIZET, «Une schématisation de la place de Tours dans les représentations spatiales des acteurs».

Xavier RODIER, «Représentation de l'espace gaulois d'après Grégoire de Tours».

2002/3 - 67

Bruno DUFAŸ, «De la topographie à l'Histoire: comprendre l'évolution des villes anciennes».

1992/3

Daniel CHARRAUT, François FAVORY, Claude RAYNAUD, «Paysages rythmés: recherche sur l'empreinte des mesures antiques dans le parcellaire agraire languedocien».

1992/1

François FAVORY, Claude RAYNAUD, «La production du paysage en Languedoc oriental, dans l'antiquité et au Moyen Âge: étude de Mauguio (Hérault)».

Roland PASKOFF, Pol TROUSSET, «L'ancienne baie d'Utique: du témoignage des textes à celui des images satellitaires».

Edouard HEYRAUD, «Archéologie spatiale de la Côte d'Azur».

1988/4

Pierre GONDARD, «Archéologie d'un paysage précolombien. Les Andes au nord de Quito» (XVe-XVIe siècles).

1987/4

Jean-Pierre NARDY, «Structures spatiales et paysages chez les Latins du Haut Empire».

Gérard CHOUQUER, «Le paysage révélé: l'empreinte du passé dans le paysage contemporain».