Le plug-in (greffon) SVG: un outil de visualisation d'images vectorielles
Préambule
Le format Scalable Vector Graphics (SVG) est un standard proposé par le W3C pour les graphiques du Web. Ses développement et usage sont en plein essor, mais il n'est pas répandu au point que tous les navigateurs sachent l'interpréter.
Le SVG permet l'édition en ligne d'images vectorielles: contrairement aux images raster (de type photo, formats tiff, jpeg, etc.), la qualité graphique est indépendante de la définition choisie par l'auteur: il rappelle le POSTSCRIPT de logiciels type Illustrator; on peut donc effectuer des zooms sans pixellisation; on peut aussi se déplacer dans l'image. Celle-ci peut être animée et peut intégrer des informations hypertextuelles (par exemple quand la souris passe sur certaines zones).
Toutes ces opérations se réalisent avec diverses combinaisons de touches ou manipulations de boutons de la souris.
Pour faire simple, on présentera ici le greffon (plug-in) SVG Viewer de la société Adobe.
Pour en savoir plus sur les modalités d'installation de ce greffon dans différents environnements, y compris Linux, on peut consulter la documentation très complète présentée sur une page du ministère de la Culture.
1. Le plug-in d'Adobe
1.1 Quels sont ses noms et tailles?
Dans les deux derniers cas, la décompression n'augmente pas sensiblement la taille du fichier.
On conseille aux utilisateur/rice/s de Mac OS X de glisser alors le plug-in dans le dossier /Library/Internet Plug-Ins/.
1.2 Anciens, vrais et faux plug-in
Attention! Très souvent, sur les Mac et les PC, il existe déjà des plug-in SVG, cachés un peu partout, par exemple dans les dossiers des navigateurs. Il arrive que ceux-ci ne fonctionnent pas (obsolètes ou incomplets).
C'est le cas sur les Mac: les plug-in dont le nom contient l'acronyme SVG et de taille inférieure à 300 Ko sont bons à jeter.
Sur les PC, on se méfiera aussi des plug-in qui n'ont pas la taille prévue. Dans le cas contraire, on peut faire l'économie du téléchargement et utiliser le greffon existant, mais il est vivement conseillé de noter le nom et le chemin d'accès du dossier qui l'abrite.
1.3 Et si tout marchait du premier coup?
Il est possible que tout se passe parfaitement bien: par exemple, quand vous consultez cette page, vous répondez «oui» aux demandes de respect du contrat de licence d'Adobe (rédigé en français ou en anglais, suivant les cas) et vous voyez un petit cadre bleu qui entoure une carte sommaire de Paris.
Alors, tout est gagné! D'autant que si vous visualisez le SVG avec un navigateur, vous le visualiserez quasi-automatiquement avec les autres.
Si tel est le cas, vous n'avez pas à lire la suite…
2. Plus de détails
Si vous ne voyez pas Paris…
2.1 Préciser au navigateur où est le plug-in
Il est possible, une fois le plug-in décompressé et activé, qu'une fenêtre de dialogue du navigateur vous invite à détailler ce que vous voulez faire des données en ligne (ex: test svg).
En ce cas, précisez que vous voulez leur traduction à l'aide du fameux plug-in. Il faudra alors préciser au logiciel où il se situe. D'où l'intérêt d'avoir noté où vous l'avez mis (cf. le point 1.2).
2.2 En cas de forte résistance
Si vos efforts restent infructueux, il vous faut alors inscrire quelques précisions supplémentaires dans les «préférences» du navigateur.
Ce problème a été notamment rencontré avec Mozilla, avec l'OS Mac 10.2. En voici la solution, qui marche probablement avec d'autres navigateurs:
En général, cela suffit: vous demandez que ces documents soient ouverts avec l'«application par défaut».
En cas d'échec, demandez alors qu'ils soient ouverts avec le plug-in que vous avez installé (cf. encore le point 1.2!).
Et là, tout devrait enfin se passer bien.
Deux exemples d'utilisation du SVG pour la cartographie:
Éric Guichard (27 avril 2005)