N° 79 (3-2005)
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Beyrouth: Quarante ans de croissance urbaine
Ghaleb Faour , Théodora Haddad , Sébastien Velut , Éric Verdeil
G. Faour, Centre national de télédétection, CNRS Liban |
Si la croissance urbaine au Liban saute aux yeux de n’importe quel observateur, elle reste impossible à chiffrer précisément faute de recensements depuis 1932 et d’estimations localisées comparables entre elles à différentes dates. L’état civil enregistre les individus dans la localité d’origine de leur famille et non pas au lieu de résidence, alors même que des migrations intérieures vers les grandes villes se sont produites (Verdeil, 2005). En revanche, il est possible d’appréhender la croissance urbaine à partir de critères morphologiques, en recourant à des images satellitaires qui permettent de délimiter les agglomérations urbaines (Weber 1995, p. 133-138; Weber et al., 1995).
Cette méthode (encadré et fig. 1) est employée ici pour Beyrouth, capitale du Liban qui polarise le territoire national et concentre une part majeure de la population. Selon les estimations disponibles, la population du Grand Beyrouth aurait atteint, en 1997, 1,3 million (CDR, 2002), ce qui représenterait 33% de la population libanaise. Après une période de très forte croissance entre l’indépendance en 1943 et la guerre civile qui a commencé en 1975, passant d’environ 400 000 habitants à 1,1 million en 1970, la population de la capitale a presque stagné (Bourgey, 1970). Plusieurs définitions administratives ou opérationnelles de l’agglomération beyrouthine ont été proposées depuis les années 1960 (Davie, 1995; Verdeil, 2002, p. 119, 254, 405-407). Depuis la fin des années 1980, plusieurs études utilisant l’imagerie satellite ou traditionnelle se sont attachées à cette question, en se fondant sur des notions probabilistes (Jamel et al., 1994; Kamal et al., 1994) ou sur le bâti (Arnaud, 1997). Faute de cohérence entre les critères utilisés aux différentes dates, ces travaux ne permettent pas de mesurer la croissance urbaine. Malgré la contribution majeure de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de la région d’Île-de-France, dans sa coopération avec le Conseil du développement et de la reconstruction, cette lacune caractérise aussi ses travaux cartographiques (CDR, 1984, 1986, 1999, 2002; IAURIF, 1989). On ne dispose que d’une étude récente, utilisant une méthode de classification automatique pour extraire l’urbain de données satellitaires, pour la période 1994-1998 (Zaarour et al., 2002). Parmi les enjeux liés à cette mesure d’une agglomération en croissance rapide, figure la question du lien entre le contexte politique et l’urbanisation. Les discours souvent tenus au Liban font de la guerre civile (1975-1990) un facteur essentiel dans le changement des paysages et l’extension urbaine (CDR, 2002; Arnaud, 1997). Mesurer et dater les grandes scansions de l’urbanisation, même approximativement, apporte des éléments de réponse à cette question. Que l’urbanisation ne soit pas produite uniquement en période de guerre, mais apparaisse liée à la reconstruction, renvoie à d’autres modes d’explications et en particulier au rôle, même indirect, de l’État (Huybrechts, Verdeil, 2000). Enfin, dernier point, la question est, à travers une meilleure connaissance de la croissance de Beyrouth, de la mettre en regard des évolutions spectaculaires qu’ont connues les grandes métropoles de la région. Cet article vise à suivre l’évolution de l’urbanisation beyrouthine depuis 1963 jusqu’à 2003 à l’échelle de 1/20 000 en interprétant des cartes et images satellitaires. Il propose ainsi une définition de l’agglomération de Beyrouth et de son évolution, et offre une interprétation des modalités physiques de sa croissance en utilisant le système d’information géographique (SIG). Il permet de cerner les effets des périodes de la guerre (1975-1990) et de la reconstruction sur celle-ci (1). Les formes de l’urbanisation
L’agglomération beyrouthine définie en analysant l’image satellitaire SPOT 5 acquise en 2003 s’étend sur une superficie de 468 km2 et elle regroupe 121 municipalités en comprenant plusieurs noyaux urbains secondaires, comme Jounié, Bikfaya, Beit-Méri-Broumana, Aley et Damour qui étaient des agglomérations autonomes en 1963 (fig. 2). Elle s’étend sur plus de 60 km du nord au sud, entre Halate et Jiyeh, soit près de 30% du littoral libanais et sur plus de 25 km vers l’intérieur jusqu’à Sofar (altitude 1 550 m). Elle dépasse largement la région métropolitaine de Beyrouth (RMB), définie dans le cadre du Schéma directeur de la RMB, en 1986, s’étendant sur une superficie de 232 km2 même si cette dernière ne prétendait pas couvrir l’ensemble de l’agglomération au sens morphologique (CDR, 1986). Les caractéristiques du site s’imposent comme un facteur essentiel pour comprendre l’extension de l’urbanisation. La figure 3 superposant l’urbanisation en 2003 avec les pentes et l’altitude montre que l’urbain occupe prioritairement la plaine littorale (à l’exception notable de la plaine de Damour), et se prolonge sur les crêtes, en délaissant les vallées. L’urbanisation évite toutefois les pentes les plus fortes, puisque seulement 2% du tissu urbain se développe sur les pentes supérieures à 60%, ce qui confirme des observations précédentes (Arnaud, 1997). La partie sud-est de l’agglomération se caractérise par l’importance des constructions sur les pentes moyennes, supérieures à 30%, ce qui ne va pas sans poser de nombreux problèmes écologiques, liés notamment à l’intensité du ruissellement sur les surfaces imperméabilisées et aux mouvements de masse (Bou Kheir et al., 2001). Les étapes de la croissance urbaine
L’analyse diachronique de l’urbanisation en 1963, 1987, 1994, 1998 et 2003 a permis de calculer l’accroissement annuel moyen entre les différentes dates. Il s’établit à 2,58 km2/an pour l’ensemble de la période (tabl. 1). Il est plus fort que celui calculé pour tout le Liban dans le projet SDATL (CDR, 2002), égal à 2,36 km2/an. Cela indique que l’urbanisation beyrouthine est plus rapide, d’autant plus que le tissu urbain comporte davantage d’immeubles de taille élevée que le reste du pays: 26% des constructions ont plus de 4 étages, contre 15% seulement dans la région Centre (Mont-Liban et Beyrouth) (Bibas, Roelj, Huybrechts, 1998). L’allure générale de la courbe permet de distinguer les grandes scansions de l’accroissement urbain (fig. 4). Durant la première période, le mouvement d’expansion est très limité. Il s’infléchit à la fin de la guerre (1987-1994), ce qui traduit des déplacements résidentiels vers les zones éloignées de l’agglomération. Ceux-ci peuvent s’expliquer par une fuite loin des combats comme par la reprise économique suivant immédiatement l’arrêt des hostilités en 1990. Cette tendance se confirme pour la période 1994-1998, qui connaît une véritable explosion des surfaces urbanisées. Le net ralentissement du mouvement de construction pour la période 1998-2003 est le signe de la récession qui touche le pays dans la deuxième moitié des années 1990 (Huybrechts, Verdeil, 2000). La croissance urbaine dans l’agglomération beyrouthine a été aussi calculée par période pour les parties des cazas du Mont-Liban incluses dans l’agglomération (tabl. 2, fig. 4 et 5; les cazas sont des subdivisions administratives correspondant approximativement à des cantons). Globalement, les cazas de Aley, Baabda et El-Metn, limitrophes de la ville de Beyrouth, sont les plus touchés par l’urbanisation. Durant la période 1963-1987, la croissance est partout très limitée, voire nulle. Hormis Beyrouth, toutes les régions connaissent dès 1987 une croissance, plus particulièrement sensible dans les zones chrétiennes périphériques de Jbeil et du Metn. La poussée de l’urbanisation est générale entre 1994 et 1998, sauf dans la capitale. Elle atteint 9,4% par an pour l’ensemble de l’agglomération, et culmine à 21% par an pour Jbeil. Plus généralement, ce sont les zones périphériques qui connaissent l’accroissement le plus marqué. À partir de la récession de 1998, on assiste à un effondrement des taux de croissance. Ils ne demeurent supérieurs à 2% que dans le Chouf et autour de Jbeil, et sont ailleurs inférieurs à 1% (fig. 5). La cartographie du taux de croissance annuel de l’urbanisation à l’échelle des circonscriptions foncières montre le déplacement progressif vers les périphéries des fronts d’urbanisation. Ainsi, sur toute la période, la zone centrale de la capitale se distingue par de faibles taux de croissance, généralement inférieurs à 1%. En revanche, on observe nettement, pour la période 1987-1994, d’abord le comblement des zones centrales dans la plaine et l’extension de quelques villages ou lotissements situés sur les premiers contreforts (dans le Metn et le Kesrouan), surtout le long de l’axe de croissance nord. Durant la période 1994-1998, les secteurs d’accroissement principaux se localisent au nord du Kesrouan et vers Jbeil, au sud dans les localités des collines surplombant la plaine du caza d’Aley et, à l’est, le long de la route de Damas, vers les villages d’estivage d’Aley et Bhamdoun. Dans le nord-est du Metn, les foyers de croissance présentent plutôt un caractère ponctuel, lié probablement à des opérations de comblement plus qu’à des extensions par larges blocs. Dans la dernière période, les zones encore actives, très ponctuelles, se localisent principalement dans le Metn (fig. 6). Dans l’ensemble, les dynamiques urbaines depuis la fin de la guerre adoptent une forme linéaire, le long des grands axes de circulation. Cette impression visuelle est confirmée par le calcul aux différentes dates du coefficient de compacité (encadré, tabl. 3, fig. 7): sa hausse continue à partir de 1987, particulièrement entre 1994 et 1998, traduit nettement une extension «tentaculaire». Guerre, reconstruction et croissance urbaine
La chronologie politique est un premier élément d’explication des différences de croissance dans l’espace et dans le temps. On ne saurait analyser l’urbanisation du Liban sans tenir compte de très forts mouvements de population pendant la guerre (1975-1990) et après (Davie, 1991). En effet, la guerre a fait fuir plus du quart de la population du pays et induit un déplacement forcé et définitif d’un autre quart de la population. Beyrouth a été le principal, mais pas le seul, lieu d’accueil des déplacés. En même temps, la capitale a été le centre de combats qui ont entraîné des déplacements de population. À la recherche de sécurité par les habitants, se sont ajoutées des expulsions organisées par certaines milices dans une logique de contrôle territorial. La densification de l’agglomération, en particulier dans la banlieue sud de Beyrouth, peut s’expliquer par l’arrivée massive de réfugiés et la construction de quartiers irréguliers, dans les dix premières années de la guerre. Mais l’extension des périphéries, notamment les grands lotissements dans le «réduit chrétien», au nord-est de la capitale, ne date véritablement que de la dernière période de la guerre, lorsque la division confessionnelle de l’agglomération est apparue comme irréversible. À l’occupation provisoire de maisons familiales ou de «chalets» dans les centres balnéaires, afin de fuir les zones de combats, a succédé l’urbanisation de nouveaux espaces (Glazse, 2003). La période dite de reconstruction correspond principalement à un mouvement d’extension de l’agglomération. Les projets de reconstruction à proprement parler, situés essentiellement au cur des zones déjà urbanisées, ne sont, par définition, pas mesurés dans cette étude sauf les remblais (cf. fig. 2). La caractéristique principale de cette période est que l’extension concerne l’ensemble de l’agglomération et pas seulement le nord. Elle peut aussi être mise en rapport avec le développement d’infrastructures routières de meilleure qualité dans la zone sud. En ce sens, cette période est aussi celle du retour de l’État qui reprend son rôle dans l’orientation de l’urbanisation, même si ses principaux acteurs sont des propriétaires et promoteurs privés, qui alimentent une bulle spéculative dont l’éclatement après 1995 marque le coup d’arrêt de l’extension. Spécificités libanaises et tendances régionales: Au Liban, à cause de la rareté des sources statistiques, la connaissance de l’urbain doit passer par des méthodes d’analyse d’images satellitaires et de traitement cartographique sous SIG, ce qui rend nécessaire une interaction entre spécialistes de télédétection et SIG et spécialistes de géographie urbaine et aménagement. Cette étude, grâce à la quantification de la croissance urbaine, permet de relativiser l’extension urbaine pendant la guerre, alors même que d’autres sources indiquent que de nombreux immeubles ont été construits. Cela signifie sans doute qu’à une période de densification sur place du bâti, ou de construction de la ville sur elle-même, a succédé une période d’étalement consommatrice d’espace. On peut aussi mettre en rapport cet étalement et la mobilité retrouvée de l’après-guerre. Enfin, la brusque interruption de l’extension ne signifie pas pour autant celle de la construction. Comme l’écrit M. Roncayolo (2002, p. 242), le temps de l’urbanisme est alternance de «phases rares et parfois violentes de remodelage et de phases plus longues d’ajustement, de remplissage, de sécrétion». Des terrains viabilisés, lotis et raccordés à l’agglomération sont bâtis en fonction des pulsations du marché. Cette remarque, qui vaut pour les extensions, s’applique également aux vastes projets de redéveloppement du centre-ville ou des remblais du littoral, emblèmes de la reconstruction.
Ces observations demandent à être mises en perspective par rapport aux transformations récentes de quelques métropoles voisines. Le Caire est engagée depuis les début des années 1990 dans un changement majeur de sa structure urbaine. L’accroissement de la population s’y fait moins vif que par le passé, selon les résultats du recensement de 1996. Ce sont aujourd’hui les villes du Delta, reliées à la capitale par des migrations pendulaires, qui absorbent l’essentiel de la croissance démographique. Malgré ce ralentissement, le déblocage des terrains publics dans le désert et l’ouverture d’une rocade périphérique ont permis une soudaine extension, évaluée à un doublement de la surface de l’agglomération dans les années 1990. Il en résulte une déconcentration de la mégapole égyptienne (Stewart D.J. et al., 2004; Denis, 2000). Ce sont à la fois des lotissements de type gated communities mais aussi des quartiers populaires, souvent non-réglementaires, qui expliquent cette extension périphérique. À Damas, les chiffres du dernier recensement de 2004 ne sont pas encore connus. Toutefois, on observe comme au Caire et à Beyrouth, une extension périphérique spectaculaire, qui concerne au nord-ouest des développements résidentiels et des lotissements fortement liés aux nouvelles mobilités de la classe moyenne. Dans l’oasis de la Ghouta, au sud et à l’est, la croissance prend la forme d’une densification des anciens villages et d’une extension aux dépens des terres agricoles. Entre 1989 et 2001, les surfaces urbanisées ont augmenté d’environ 60% (GORS, 2002). Elle ne s’explique pas sans faire référence au dynamisme des transports collectifs informels remarquablement souples et réactifs aux orientations de cette urbanisation nouvelle (Balanche, 2005). Dans les études citées, l’apport de la télédétection est essentiel (Stewart et al., 2004; GORS, 2002). Couplée à des sources démographiques et à des études de terrain, elle permet de caractériser les formes des extensions. Ces études conduisent aussi à relever quelques similarités avec le contexte beyrouthin, et à formuler des questions nouvelles pour la recherche. Ainsi, l’existence d’extensions résidentielles destinées aux classes aisées semble une composante importante de l’urbanisation périphérique. Malgré des premiers travaux qui ont bien repéré le phénomène (Glazse, 2003), il reste à en établir une mesure plus précise et à cerner son articulation avec diverses formes d’urbanisation populaire. De même, le lien entre extension et stratégies de transport constitue un autre thème d’investigation à approfondir. Si la mise en place d’un nouveau réseau routier semble déterminante pour rendre compte du développement de l’agglomération vers le sud, on ignore largement l’offre de transport existante, au-delà d’une motorisation individuelle qui ne peut, seule, expliquer un tel étalement urbain. Références ACS (1997). Résultats du recensement des immeubles et des établissements. Études statistiques. Beyrouth: Administration Centrale de Statistique. ARNAUD J.-L. (1997). «Trop grand Beyrouth?». In ARNAUD J.-L. (dir.), Beyrouth, Grand-Beyrouth. Cahiers du CERMOC, 16, p. 209-225. BALANCHE F. (2005). «Refondation urbaine: Damas dans le sillage du Caire». Urbanisme, n° 343. BIBAS B., ROEJL B., HUYBRECHTS É. (1998). «Les indicateurs de la reconstruction. Le parc immobilier dans la région Centre». Lettre d’information de l’Observatoire de Beyrouth et de la reconstruction. Beyrouth: CERMOC, p. 6-18. BOU KHEIR R., GIRARD, M.-C., SHABAN A., KHAWLIE M., FAOUR G., DARWICH T. 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